Vivent les Beuls !
Ils l'ont fait !
Ce sont des moments comme seul le sport de haut niveau peut nous en offrir. Le choc était annoncé, et ils ont été au rendez-vous.
Pas une semaine, pas une journée depuis 2 mois sans qu'on nous rebatte les oreilles avec ce qui s'annonçait comme l'événement sportif de l'été. On en voyait partout, il n'y en avait que pour les Beuls. Et force est de constater qu'on a pas été déçus.
Biensûr, les sommes en jeu peuvent paraître mirobolantes et on serait tenté de croire que nos joueurs sont déconnectés de la réalité. Eh bien, pas du tout. Les pieds bien sur terre, nos représentants ont été à tout instant à la hauteur des attentes qui avaient été placées en eux et de l'engouement de tout un peuple. Plus que leur niveau de jeu, proche parfois de l'euphorie, c'est leur comportement qui a emporté l'adhésion générale.
Même l'Espagne, formation pourtant dotée d'individualités de haut rang et bien supérieure sur le papier, avec un palmarès qui parle pour elle, n'a pu résister au déferlement beul. C'est bien toute la beauté du sport. Une ferveur populaire et des valeurs simples : courage, abnégation, honneur, sens du sacrifice... Les Beuls ont avancé comme un seul homme, fidèles aux choix tactiques de leur sélectionneur, appliqués et disciplinés. Et c'est sans doute cette cohésion qui fut la clé de ce succès tant mérité.
Quelle leçon, quel exemple pour la jeune génération ! L'esprit des Mousquetaires était bien présent : les individus au service du collectif, tous derrière chacun. En ce 14 juillet, je me risquerais même à un petit "cocorico".
Avec ces Beuls-là, oui, tout devient possible.